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Comment aménager son dōjō ?

Aménager un dōjō, c’est bien plus qu’une simple question d’organisation matérielle : c’est donner vie à un lieu empreint de spiritualité et de respect, dédié à l’apprentissage et à la maîtrise des arts-martiaux. Véritable sanctuaire de pratique, le dōjō est un espace où traditions ancestrales et exigences modernes se rencontrent.

Que vous soyez pratiquant passionné ou responsable d’une salle, créer un environnement harmonieux et fonctionnel est essentiel pour honorer les valeurs du Budo tout en garantissant confort et sécurité. Découvrez dans cet article les clés pour aménager un dōjō dans les règles de l’art, des orientations symboliques aux équipements incontournables.

Les origines du dōjō

Le terme dōjō (道場) est composé de deux vocables : “” signifiant “la voie” et “” désignant “le lieu”. A l’époque, il faisait office de salle pour les temples religieux où la spiritualité était reine. Discret, à l’abri des regards et souvent modeste, cet havre de paix mêlait méditation et budo

Véritable lieu sacré, les Sensei (maîtres) et les Deshi (disciples) y partageaient leurs vertus, développaient leur “moi-intérieur” et découvraient non seulement l’art martial, mais également l’art de vivre selon des principes et des valeurs spécifiques à la discipline. Sincérité, humilité, détermination, effort, respect… Les 5 directives du Dōjō-Kun sont d’ailleurs encore aujourd’hui récités à la fin de chaque séance :    

Travaille pour perfectionner ton caractère.
Ait de la fidélité en cherchant la vraie voie.
Cultive un esprit d’effort et de persévérance.
Agit toujours avec de bonnes manières.
Retient le comportement violent et incontrôlé.

Les 5 directives du Dōjō-Kun

C’est durant l’ère Heïan (794-1185) que le premier dōjō aurait été fondé. Il prit forme dans le 

parc du Palais Impérial de Heïan Jingu (Kyoto) pour honorer le retour victorieux de  Sakanoue Tamuramaro, un commandant militaire.

Aménagement de votre dōjō dans les règles de l’art

Salle de combat aménagé avec des tatamis noirs et jaunes


De nos jours, les dōjō accueillent de nombreux élèves sur la voie des arts-martiaux. Les lieux sont davantage réglementés en termes de matériel, de disposition et de surface. L’objectif ? Assurer sécurité, hygiène, respect des lieux et des autres ainsi qu’une meilleure efficacité de l’enseignement. 

Les symbolismes au niveau de l’orientation de votre dōjō 

Pour aménager un dōjō de manière traditionnelle, il faut obéir à certaines règles en termes d’orientation.

Le côté honorifique, appelé Kamiza, est le centre symbolique du lieu. Il se situe face à l’entrée (et donc généralement au nord) et représente les places d’honneur pour les instructeurs. L’enseignant s’assied dos au Kamiza, face au sud. Il reçoit donc la lumière du soleil qui symbolise la connaissance à transmettre à ses élèves.

Derrière les sièges, le Shomen (mur) est décoré d’objets symboliques comme le portrait du maître de l’école ou encore des sabres ou des calligraphies.

Le côté opposé au Kamiza est le Shimoza (entrée du dōjō). C’est à cet endroit que les élèves s’assoient pour saluer, en faisant donc face au Kamiza. Les pratiquants ne peuvent apercevoir la lumière du soleil (la connaissance) qu’à travers la réflexion qu’en offre le maître. Le salut, quant à lui, s’effectue selon un ordre : les élèves les plus anciens sont à gauche du maître (à l’est), tandis que les débutants se trouvent à l’ouest.

A l’est se trouve le Joseki qui est réservé aux plus anciens, aux hauts gradés et aux assistants. Situés côté Soleil-Levant, ils comprennent les principes essentiels de l’art du Budo.

A l’opposé, dans “l’ombre”, nous trouvons le Shimoseki où se trouvent les élèves, les moins anciens voire les non gradés. C’est aussi à l’ouest que sont placés les visiteurs éventuels.

Le tatami : un tapis pas comme les autres… 

Les tatamis sont la pièce maîtresse de chaque dōjō. Judo, karaté, jujitsu, Taekwondo… Ils doivent être adaptés au sport de combat pratiqué. Ces revêtements de sol sont toujours disposés en carré ou en rectangle et mesurent généralement 1x2m. Veillez à ce qu’ils soient conformes à la norme F EN 12503-3. Attention ! Au niveau de la pratique du judo, les tapis liés à d’autres disciplines comme la gymnastique ne sont pas acceptés pour une question de sécurité.

Aire de combat et de sécurité des tatamis

Les pièces sont entourées d’une surface de circulation et de combat. Au judo, la zone de combat doit mesurer :

  • 4 m de côté minimum pour les benjamins et plus jeunes
  • 6 m à partir de cadets pour les compétitions nationales
  • 8 m pour les compétitions internationales

L’aire de sécurité est, quant à elle, d’1 m ou 2 m pour les benjamins et les plus jeunes et de 3 m minimum pour les cadets et les pratiquants plus âgés.

Note : il est également conseillé de laisser une largeur de minimum 2 mètres entre les zones de combat, et même 4 mètres lors de compétitions internationales.

Matière du tatami

Vous pourrez choisir entre des tatamis en coton ou en vinyle. La première solution est la matière “traditionnelle” du tatami, mais la seconde est de plus en plus répandue grâce à sa facilité d’entretien. Hormis la matière utilisée, vous devrez également veiller à ce que votre tapis ne glisse pas sur le sol de votre dōjō. Optez donc pour des tatamis antidérapants ou, le cas échéant, maintenez-les grâce à un cadre en bois.

Tatami Progame
Tatami pour une salle de sport de police

Quelle épaisseur pour un tatami ?

Si vous souhaitez organiser des compétitions au sein de votre salle, il vous faudra installer des tatamis de 5cm d’épaisseur. En cas d’initiation dans une école, 4cm suffiront.

Les tatamis peuvent être posés sur tout type de sols, mais il est recommandé d’opter pour un plancher flottant pour une question de confort. L’avantage ? Ce type de revêtement possède un effet amortisseur et diminue donc le risque de blessure lorsqu’il y a des chutes. Le plancher à bois flottant peut être monté sur mousse, ressort ou encore caoutchouc.  

Equipez-votre dojo d’un matériel de haute qualité

Un matériel d’entraînement pour arts-martiaux adapté au niveau de chaque disciple est nécessaire pour assurer un apprentissage dans les règles de l’art.

La boutique en ligne Daisho propose une variété de produits au meilleur rapport qualité-prix tels que des bâtons de coaching, des planches de casse, des élastiques, des cibles ou encore des pattes d’ours.

Hormis ces accessoires, il est essentiel d’aménager des sacs de frappe d’une excellente qualité afin de parfaire les entraînements, tout en évitant le risque de blessure. Suspendu, sur pied, spécialisé… Différents types de fixation existent. Pour une salle de boxe, par exemple, nous opterons davantage pour la dernière solution dans le but de travailler des techniques très précises comme les uppercuts ou encore les coups puissants à la tête. La taille est également à prendre en considération en fonction de la discipline travaillée, tout comme l’intensité des entraînements, le lieu et les caractéristiques des disciples (morphologie, tranche d’âge…).

Nous avons en stock une large gamme de sacs. Intéressé(e) ? N’hésitez pas à nous contacter.

L’aspect “compétition” n’est pas en reste puisque des équipements sportifs comme des gong de table, des drapeaux de juge et des médailles sont disponibles sur Daisho.be


Équipement, livraison, conseils, sponsoring… Daisho vous accompagne à chaque étape de l’aménagement de votre dōjō. ll est temps de créer non seulement un espace d’entraînement, mais aussi et surtout un véritable sanctuaire de croissance personnelle et spirituelle. 

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