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Jeannot Mulolo : une vigueur à toute épreuve !

C’est vêtu de son élégante chemise rouge et de sa veste de costume que Jeannot Mulolo nous attend au sein du restaurant Le Félicien à Namur. Nous y partageons alors une discussion enrichissante autour des arts martiaux et de son parcours sportif. Figure emblématique du karaté, il est aujourd’hui sur tous les fronts et n’a rien perdu de sa vigueur !

Jeannot Mulolo

Bonjour Jeannot ! Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Pourriez-vous relater votre parcours à nos lecteurs ?

Bonjour, Jeannot Mulolo, j’ai aujourd’hui 55 ans. Je suis un ancien athlète de haut niveau et j’ai pratiqué le karaté à travers le monde. Aujourd’hui, je suis papa de deux grands champions au niveau international : mon fils Jonathan et ma fille Ophélie. Leur frère Hugo suit également leur voie. Je suis également directeur sportif et fondateur de la Simba Team, une école de karaté et de Turbo Kick Power.

Le karaté, c’est donc une histoire de famille !

Tout à fait ! Mes enfants aiment le karaté depuis leur plus jeune âge et nous avons toujours partagé la même vision des arts martiaux. Cela s’est fait de manière naturelle et je suis aujourd’hui heureux de ce qu’ils sont devenus, ce sont de grands athlètes.

Au niveau de votre quotidien, que vous apporte le karaté d’un point de vue sportif, mais aussi en termes de valeurs et de rencontres ?

Je pense que le karaté est un sport universel qui m’a ouvert énormément de portes.

Par exemple, à l’université au Congo, certaines chambres n’avaient parfois pas assez de places pour accueillir tout le monde. Et donc les étudiants pouvaient se retrouver à 10 dans une même pièce. Comme j’étais karatéka et que j’avais un certain niveau, je pouvais avoir accès à une chambre personnelle, par marque de respect.

Cela m’a également permis d’être en contact avec toutes sortes de personnes : des jeunes, des plus âgées… A côté de la pratique et du sport en tant que tel, il y a aussi les rencontres et les voyages, l’aspect relationnel qui est beaucoup plus marqué. Le karaté véhicule aussi des valeurs uniques comme le courage, la santé, l’assurance… la liste est tellement longue *sourire*.

Vous êtes arrivé en Belgique dans les années 90 après avoir vécu au Zaïre.

J’avais hérité du club de l’université où j’ai enseigné durant quelques temps. A cette époque, je faisais déjà de la compétition à haut niveau. Je suis devenu directeur sportif de la province de la capitale, Kinshasa. En une journée, on pouvait faire jusqu’à 15 combats ! Et quand on arrive à s’imposer, on a le respect de tout le monde.

En termes de palmarès, vous n’avez pas à rougir ! Vous avez notamment été élu meilleur karatéka du monde à Paris.

C’était l’une des premières fois où j’arrivais dans une compétition de telle ampleur et donc accéder à la finale, après avoir remporté 10 combats, c’était pour moi une belle consécration. Le combat a d’ailleurs été un peu bâclé à cause d’un souci technique…

Un moment qui vous a particulièrement marqué lors de votre parcours ?

Quand on est seul et que l’on fait un résultat, c’est super. Quand on le fait en équipe, c’est encore plus formidable !

Ce que je retiens le plus, mis à part mon titre à Paris, c’est mon dernier combat international à Tokyo. La finale se déroulait dans un lieu mythique contre les japonais et je la remporte de manière spectaculaire. C’est un sentiment qui ne s’oublie pas. Aujourd’hui, j’essaye de transmettre tout ce que j’ai appris à développer comme le courage et la patience. Un combat vous permet toujours de vous améliorer et de travailler certains points. Et quand j’ai décidé d’arrêter et de quitter la scène mondiale, j’étais content de le faire en plein succès et de garder cette image positive. Un athlète de haut niveau n’est jamais à l’abri de terminer “mal” sa carrière.

Vous avez par ailleurs fondé la Mulolo Team et donnez des cours de Turbo Kick Power !

Le Turbo Kick Power est une méthode d’entrainement cardiovasculaire et musculaire qui allie danse et arts martiaux pour une remise en forme complète.

Vers la fin des années 90, je voyageais régulièrement aux Etats-Unis pour me former et j’ai découvert ce que l’on appelait à l’époque le Taebo. Je suis allé à Los Angeles pour tester un cours et j’ai été très impressionné ! La majorité des pratiquants étaient des femmes. Après 15 minutes d’entraînement, je regardais ma montre pour voir quand cela allait s’arrêter tellement la pratique étais intensive. Je suis, par la suite, régulièrement revenu m’entraîner.

En revenant en Belgique, j’avais un ami étudiant dans le milieu du fitness qui m’a proposé de suivre une formation dans le domaine. J’ai accepté, mais jamais je n’aurais pensé donner cours à mon tour. Par la suite, le propriétaire d’un club de karaté m’a demandé si je pouvais enseigner les sports de combat pieds-poings. J’ai officiellement commencé à donner des cours de base en 2000 et, par la suite, je me suis perfectionné, notamment en allant en Australie et à Chicago pour étendre mes connaissances.

Ma notoriété de karatéka m’a permis d’organiser différents événements où j’ai pu promouvoir le Turbo Kick Power. J’ai mis en place un programme de formation aux côtés de spécialistes issus du monde de la danse, du fitness, de la préparation physique… Aujourd’hui, plus d’une centaine de professeurs ont été formés. On grandit et on va avoir une structure fixe pour former les gens à l’international. En France, nous avons déjà des athlètes-professeurs de top niveau dans les domaines du krav maga, du kick boxing

Cette année, nous allons d’ailleurs fêter les 20 ans du Turbo Kick et les 25 ans du Simba Team. C’est toujours intéressant de voir l’évolution des participants après tant d’années *sourire*.

Voir un enfant de 6 ans évoluer au sein du club, le voir arriver à l’âge adulte et devenir quelqu’un de responsable, c’est quelque chose de précieux. C’est une récompense de les voir s’épanouir et traverser la vie correctement.

Entre membres du club, on se voit également “vieillir” ensemble. Même si je ne les vois pas tout le temps, comme par exemple, Thierry Coupin qui est le parrain de mon fils. Je sais que si je lui téléphone pour un problème, il sera là. Si lui-même prend son téléphone et m’appelle, je serai là aussi. Il y a vraiment des personnes avec qui j’ai tissé des liens grâce au karaté et qui font aujourd’hui partie de la famille. Ce qu’on a vécu ensemble lors de notre parcours martial (l’effort, les fêtes, les rires), c’est ce qui fait qu’aujourd’hui on partage quelque chose d’unique. Ce sont ces choses très solides qu’un sport peut nous apporter.

J’ai retenu que vous n’aimiez pas courir *sourire*. Y a-t-il tout de même des mouvements et des exercices que vous pratiquez régulièrement pour garder une certaine forme physique ?

Je travaille souvent les grands muscles avec des squats, des abdos, des pompes, surtout les jambes et le dos pour avoir un gainage correcte. Les étirements sont aussi très importants pour garder de la souplesse.


Merci à Jeannot pour cet échange ! Vous aussi, faites confiance à Daisho pour vous équiper au meilleur rapport qualité / prix / durabilité.

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